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La copie, les feuilles, les pages et les intercalaires : un enfer pour l'étudiant ?!



La copie, les feuilles, les pages et les intercalaires : un enfer pour l'étudiant ?!
La lecture de copies est parfois une exercice confidentiel, corriger quelques copies ce n'est pas corriger. Cela enseigne peu au lecteur. Dans les disciplines où les universitaires ont des centaines d'étudiants (et quand ils corrigent leur copies...), la copie devient parfois un objet de méditation au-delà de son contenu.

Après cent copies curieusement présentées on se prend à méditer sur la nature humaine.

La copie demande d'indiquer le nombre d'intercalaires. On se demande pourquoi. Les étudiants une fois sur trois n'indiquent pas ledit nombre d'intercalaires. Ils ne voient pas pourquoi, et une fois sur trois ce nombre est faux. A quoi sert cette demande puisque ce petit espace reste si souvent "blanc" (vide) ou que ce chiffre ou nombre faux ?

Peut-être à alimenter de bla-bla un éventuel contentieux administratif ?

La numérotation des pages, après une copie double, devrait commencer à 5. Mais bon... voyez...

Une "copie double" (appellation contrôlée) est faite de 2 feuilles et donc de 4 pages. Dans l'idéal on ne numérote pas la feuille. Mais la page. Le correcteur, après avoir lu la copie double, veut savoir où est la page 5. Puis 6, puis 7, etc.

Naturellement, le plus beau demeure les intercalaires sans numérotation des pages ni des feuilles. Le lecteur trouvera son chemin seul. Ou pas. Au détriment de la note (...).

Non, non, le plus beau est l'intitulé de partie, notamment chez le juriste, le grand 1 (I) ou le grand 2 (II) en bas de page : en dernière ligne de page ! Il est bien connu qu'un intitulé ne se met pas en haut de page pour annoncer le développement qui suit.

Un peu dans le même sens, lorsqu'il y a plusieurs exercices, être clair peut commander de commencer l'exercice en haut de page (et de ne pas noyer un II ou un III après diverses subdivisions).

La plupart des modèles de copies ne comporte pas d'espace réservé aux annotations du correcteur. Le candidat peut, de sa propre initiative, laisser 4 lignes pour ces annotations. L'ingénierie pédagogique, qui mobilise des services entiers (...), y compris à l'Université, n'exige pas de proposer des choses d'élémentaire bon sens. On rêve sur les modèles de copies d'un "encadré" réservé aux annotations du correcteur.

Dans ce sens, le mieux serait de désormais réserver la page 1 :

- aux indications administratives,
- et pédagogiques (matière),
- au rabat (souvent pas rabattu et pas collé...),
- et aux annotations du correcteur (quel luxe ce serait, un encadré ou pas encadré pour les annotations !).

Le devoir commencerait ainsi en haut de la page 2 ! Avec le sujet ! Oui le mieux est d'indiquer le sujet...

Résumons : la logique du propos tenu et de la démonstration opérée dans une copie d'examen méritent une présentation logique du devoir, soit de la copie, des feuilles, pages et intercalaires...


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