Merveilleuse finance : les taux d'intérêts négatifs vont-ils se propager jusqu'à la BCE ?



Je m'y attendais depuis longtemps, ça y est, les voilà : les taux d'intérêts négatifs. Je ne pensais toutefois pas qu'ils surviendraient sur des émissions obligataires étatiques, dans des relations juridiques de droit privé. Mais voilà, c'est fait, les médias l'ont annoncé, les liquidités sont telles que les investisseurs structurels (pour ne pas dire institutionnels), renoncent à tout intérêt pour que l'Etat leur emprunte - leur garde ? - leurs euros.

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En vérité, comme la finance est encore en mauvaise forme, et l'économie aussi, je pensais que c'est la BCE qui inaugurerait les taux négatifs pour une énième fois sauver des banques qui ont perdu leur âme, leur art et accessoirement usé leurs fonds propres. Sur ce les économistes auraient redit "politique monétaire non-conventionnelle". Pour le juriste, les choses vont beaucoup plus loin, bien plus loin que la simple renonciation à une partie de la créance qui se concrétise à travers cette pratique. Mais sur ce point je garderai mes réflexions pour moi, ou pour mon ouvrage Droit bancaire et financier que je ne finis pas de finir... mais qui est fini.

La finance, le grand sujet actuel, montre une nouvelle fois sa force en balayant les techniques contractuelles habituelles qui s'en remettront. Voilà en tout cas un beau sujet de pure finance et de pure technique contractuelle.


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