Les grands succès s'attachent toujours à au moins une cause. Elle a parfois un aspect futile ou ordinaire, mais elle a son effet. Le succès de Bernard PIVOT tint sans doute à plusieurs causes.
Il était vif, ouvert, curieux, passionné, probablement franc par simplicité, indulgent par nature, sincère par caractère... Les émissions littéraires sont aujourd'hui plutôt décevantes ; les réponses convenues sont appelées par des questions convenues...
Toutefois, l'une des causes de son succès recèle peut-être une grande innovation.
Bernard PIVOT n'a pas opéré dans le monde littéraire comme un énième critique littéraire. Il est possible de penser, sauf les avis plus autorisés, qu'il a inventé un métier. Le métier de journaliste littéraire, lequel complétait idéalement le monde impitoyable de la critique littéraire qui, elle, cherche l’œuvre séculaire qui durera un millénaire.
Il n'est pas impossible que les contrefacteurs dominent aujourd'hui la scène littéraire. Les pages les plus mauvaises et inutiles sont souvent les plus vantées, les plus présentées et les plus discutées. Le maître a inventé un métier mais il n'en a pas donné toutes les clés. Voilà donc des contrefacteurs qui font du journalisme littéraire sans la bonne licence. Ils occupent du temps et de l'espace médiatique à propos de documents imprimés qu'ils osent appeler roman...
Bernard PIVOT a été sinon l'inventeur du métier au moins son promoteur et professionnel de talent.
Bernard PIVOT a manié l'apostrophe, il vient de planter un point, final.
Sauf que les œuvres dignes et fortes suggèrent davantage le point de suspension...
Ou peut-être même l'apostrophe de suspension '''
Il était vif, ouvert, curieux, passionné, probablement franc par simplicité, indulgent par nature, sincère par caractère... Les émissions littéraires sont aujourd'hui plutôt décevantes ; les réponses convenues sont appelées par des questions convenues...
Toutefois, l'une des causes de son succès recèle peut-être une grande innovation.
Bernard PIVOT n'a pas opéré dans le monde littéraire comme un énième critique littéraire. Il est possible de penser, sauf les avis plus autorisés, qu'il a inventé un métier. Le métier de journaliste littéraire, lequel complétait idéalement le monde impitoyable de la critique littéraire qui, elle, cherche l’œuvre séculaire qui durera un millénaire.
Il n'est pas impossible que les contrefacteurs dominent aujourd'hui la scène littéraire. Les pages les plus mauvaises et inutiles sont souvent les plus vantées, les plus présentées et les plus discutées. Le maître a inventé un métier mais il n'en a pas donné toutes les clés. Voilà donc des contrefacteurs qui font du journalisme littéraire sans la bonne licence. Ils occupent du temps et de l'espace médiatique à propos de documents imprimés qu'ils osent appeler roman...
Bernard PIVOT a été sinon l'inventeur du métier au moins son promoteur et professionnel de talent.
Bernard PIVOT a manié l'apostrophe, il vient de planter un point, final.
Sauf que les œuvres dignes et fortes suggèrent davantage le point de suspension...
Ou peut-être même l'apostrophe de suspension '''