Les dernières volontés... honteusement discutées et appréciées : "Oh Marie si tu savais..."



Johnny Halliday a souhaité reposer, reposer en paix, dans un lieu de paix.

Reposer en paix pour l'éternité. Mais reposer en paix tout de suite.

Reposer. Loin de sa vie de furie.

Loin de sa ligne de vie, qu'il a bien assumée.

Loin mais sans doute proche, dans son esprit, de sa famille.

Il en est mille qui discutent, regrettent.

Qu'une partie du public en veuille toujours plus... soit.

Qu'on ne sache pas lui expliquer que chacun à sa vie... soit.

Mais il faut pourtant lui expliquer que chacun a sa mort.

Et que les journalistes et rédactions questionnent, sondent et opinent...

Cela vaut critique de la liberté fondamentale que sont les dernières volontés.

Cette contestation est, en creux, une atteinte ou tentative d'atteinte à l'exercice de cette liberté.

La liberté de disposer après sa mort de son corps et de son âme.

Que ne ferait-on pour se rendre intéressant ou éclatant...

quand on est incapable de quelque production et information de qualité,

quand on est pour cela trop fainéant et le néant.

La petitesse est décidément bien le manque de grandeur.






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