Orpea : le directeur général du groupe « convoqué » par le gouvernement ! Inutilité du droit et scandale des EHPAD... #effondrement.



Orpea : le directeur général du groupe « convoqué » par le gouvernement ! Inutilité du droit et scandale des EHPAD... #effondrement.
Quand l'Etat veut il peut, mais il ne veut pas grand chose car il se complaît dans des banalités voire parfois des niaiseries. Les EHPAD sont un problème ancien qui peut concerner plusieurs ministères. Le comble de l'affaire est que les problèmes posés sont faciles à détecter puisqu'il est aisé de trouver des familles et de recueillir des témoignages. La société en cause dénie les faits relatés dans le livre Les fossoyeurs dans l'actualité (voyez in fine).

Ces situations font un très grand mal à la société, à la République.

Le droit, l'éthique, la régulation, les règlements internes, la compliance... tout cela tombe en blabla inutile par la simple gestion d'une SA ou d'un groupe de SA, cette simple gestion peut tout mettre en échec et, semble-t-il, sur le long terme.

La politique législative (notion trop rare...) interroge.

La force des sociétés commerciales et la volonté acharnée de faire du profit permettent de jeter à la poubelle toute une normativité qui, par ailleurs, coûte un argent dingue. Faire des lois, des règlements, avoir des administrations qui contrôlent, permettre de saisir le juge... tout cela a un coût.

La République s'épuise à vouloir un peu tout gérer dans le pays, en vain, oubliant de soigner ses personnels, et néglige dans le même temps l'éducation des enfants qui seule détermine l'orientation de la société.

L'effondrement c'est cela, un sujet qui ici à été plusieurs fois signalé...


L'effondrement qui touche aujourd'hui le secteur privé concerne pareillement le secteur public. A quoi sert de faire du droit pour supporter, dans le même temps et en pratique, le rationnement d'une personne de grand âge à un seul biscuit au goûter, selon un témoignage du matin (26 janvier).

La reine est nue, ridicule. La République est nue, abattue.

Refuser un biscuit ?! Mais l'essentiel n'est-il pas de faire illusion ? Peut-être, au cas d'espèce, avec une Fondation ORPEA ? Apprend-on à refuser un biscuit dans les fondations qui bénéficie de financements défiscalisés ? Il est vraiment temps que la politique mais aussi le juridique, et les grands professionnels (les médecins), sortent de l'agrément tacite de systèmes viciés.

L'hypocrisie permanente, qui est devenue une culture française, permet de mettre la plupart des règles en échec. Naïvement, ces derniers temps, on s'écrie étique, éthique, éthique... Appuyée par la loi, soutenues par tout le droit applicable, reprise par des règles sanctionnées pénalement, le sentiment éthique le plus fort est méconnu dans la plus grande largeur. Et on l'invoque ?!

L'Etat convoque un directeur général, il pourra penser à entendre "au-dessus", le président du conseil d'administration ou les administrateurs (convocation qui est une consultation facultative). C'est bien d'être à 100 ou 200 K€ annuels, c'est pas mal aussi d'être humain - sans même oser parler d'humanisme, théorie ou doctrine galvaudée comme tout le reste pour être passée à la moulinette du profit...

Faut-il alors repenser plus nettement au droit des contrats où le client pourrait mieux agir en justice et obtenir des DI importants (...) avec, aussi, des frais de justice justes et réalistes pour les clients devant faire respecter leurs droits contractuels (...). Tiens, me voilà à évoquer la Justice, une autre institution effondrée...



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Réaction de la société ORPEA selon France Info (Yoann Thompson, France Télévision) :

https://www.francetvinfo.fr/sante/senior/les-fossoyeurs-trois-questions-sur-le-livre-qui-fait-trembler-orpea-geant-francais-des-ehpad-prives_4929027.html


"Nous contestons formellement l'ensemble de ces accusations que nous considérons comme mensongères, outrageantes et préjudiciables", a réagi la direction d'Orpea, lundi soir, dans un communiqué. Fustigeant des "dérives sensationnalistes", le groupe dit avoir saisi ses avocats pour donner "toutes les suites, y compris sur le plan judiciaire", à la publication du livre, afin "de rétablir la vérité des faits".

Selon le directeur général du groupe, Yves Le Masne, les témoignages à charge émanent d'une minorité d'anciens collaborateurs de l'entreprise, qui auraient nourri une "rancœur" à son encontre après l'avoir quittée. "Nous n'avons jamais demandé le moindre rationnement. Il n'a jamais été question de sacrifier la moindre prise en charge, ça ne correspond ni à nos directives, ni à nos valeurs", a ajouté le directeur général pour la France, Jean-Christophe Romersi.














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