Dans mon essai Le droit sous le règne de l'intelligence artificielle et il y a 4 mois dans les Petites Affiches (Les systèmes d'intelligence artificielles arrivent), je dis à grands traits que les juristes, notamment, se serviront inévitablement des SIA.
Je vais plus loin en analysant le grand processus d'informatisation continu en un phénomène de langue, la langue informatique, laquelle avale toute donnée et même toutes les données accessible. Le code traduit toute nos données formant la moindre connaissance (science) et la puissance électronique sait la restituer sous toute forme :
- les énoncés (ce que vous donne à lire ChatGPT),
- les énoncés en langue naturelle (français ou russe ou...) ou en langue informatique (proposition de lignes de codes),
- les images (mouvantes ou pas),
- les sons,
- et les autres formes et choses qui m'échappent, ou qui nous échappent, et que le traitement des données saura demain proposer (inventer est un mot inutile) en connaissance formée ou formation de connaissances... voilà ma thèse du "choc épistémologique"...
... tous ces résultats ne sont, à l'unisson, que des productions ou énoncés, parfois réservées à une machine qui va alors exécuter cet énoncé, cet ordre, cette commande, et ainsi faire marcher un appareil (voiture... ahahah quel sujet ! Voiture ou tout autre système mécanique appelé "robot").
Pour les juristes, les Universités qui ne sont pas en capacité d'expliquer le phénomène d'IA sous toutes ses coutures et de le maîtriser pour leurs diverses disciplines sont en retard : très en retard (certes en informatique, en général ça va...). Toutefois, dans les sciences opérationnelles (la médecine), la réflexion est théorique et pratique, sérieuse et appliquée, et déjà industrielle, et elle participe d'un mouvement mondial. Quelle différence d'une filière une autre.
Pour le Droit, à l'inverse du monde académique, certains cabinets d'avocats (parisiens) investissent et pratiquent les SIA... Pendant ce temps, les étudiants quittent les amphithéâtres, certes pour de mauvaises raisons, mais pour une bonne aussi : la forme du cours d'hier résiste mal aux joujoux que sont ChatGPT, Bard et autres SIA. C'est une erreur, mais à défaut de le leur expliquer, les étudiants commettent cette erreur.
Dans certaines Universités on va passer ce dossier et ces problèmes au service communication ! Je me souviens d'une réunion (il y a 3 ans je crois) avec de nombreux collègues et responsables dans laquelle j'ai dit que l'IA allait probablement redistribuer les domaines disciplinaires et changer les pratique des sciences : en vain. Même sur les problèmes plus étroits, comme la blockchain, la sensibilité de la vieille Université semble réduite. Je peux même aujourd'hui témoigner du fait qu'il ne sert à rien d'étudier les sujets d'importance et vitaux comme l'IA.
Dommage.
Pour les juristes, ce sont les professionnels qui apprendront aux jeunes juristes les nouveaux outils, les nouvelles sources, les nouvelles méthodes. L'entretien avec Alain Bensoussan le prouve. Il a généralisé dans son cabinet ChatGPT !
Le bref entretien de Alain BENSOUSSAN, cliquez ici
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Je vais plus loin en analysant le grand processus d'informatisation continu en un phénomène de langue, la langue informatique, laquelle avale toute donnée et même toutes les données accessible. Le code traduit toute nos données formant la moindre connaissance (science) et la puissance électronique sait la restituer sous toute forme :
- les énoncés (ce que vous donne à lire ChatGPT),
- les énoncés en langue naturelle (français ou russe ou...) ou en langue informatique (proposition de lignes de codes),
- les images (mouvantes ou pas),
- les sons,
- et les autres formes et choses qui m'échappent, ou qui nous échappent, et que le traitement des données saura demain proposer (inventer est un mot inutile) en connaissance formée ou formation de connaissances... voilà ma thèse du "choc épistémologique"...
... tous ces résultats ne sont, à l'unisson, que des productions ou énoncés, parfois réservées à une machine qui va alors exécuter cet énoncé, cet ordre, cette commande, et ainsi faire marcher un appareil (voiture... ahahah quel sujet ! Voiture ou tout autre système mécanique appelé "robot").
Pour les juristes, les Universités qui ne sont pas en capacité d'expliquer le phénomène d'IA sous toutes ses coutures et de le maîtriser pour leurs diverses disciplines sont en retard : très en retard (certes en informatique, en général ça va...). Toutefois, dans les sciences opérationnelles (la médecine), la réflexion est théorique et pratique, sérieuse et appliquée, et déjà industrielle, et elle participe d'un mouvement mondial. Quelle différence d'une filière une autre.
Pour le Droit, à l'inverse du monde académique, certains cabinets d'avocats (parisiens) investissent et pratiquent les SIA... Pendant ce temps, les étudiants quittent les amphithéâtres, certes pour de mauvaises raisons, mais pour une bonne aussi : la forme du cours d'hier résiste mal aux joujoux que sont ChatGPT, Bard et autres SIA. C'est une erreur, mais à défaut de le leur expliquer, les étudiants commettent cette erreur.
Dans certaines Universités on va passer ce dossier et ces problèmes au service communication ! Je me souviens d'une réunion (il y a 3 ans je crois) avec de nombreux collègues et responsables dans laquelle j'ai dit que l'IA allait probablement redistribuer les domaines disciplinaires et changer les pratique des sciences : en vain. Même sur les problèmes plus étroits, comme la blockchain, la sensibilité de la vieille Université semble réduite. Je peux même aujourd'hui témoigner du fait qu'il ne sert à rien d'étudier les sujets d'importance et vitaux comme l'IA.
Dommage.
Pour les juristes, ce sont les professionnels qui apprendront aux jeunes juristes les nouveaux outils, les nouvelles sources, les nouvelles méthodes. L'entretien avec Alain Bensoussan le prouve. Il a généralisé dans son cabinet ChatGPT !
Le bref entretien de Alain BENSOUSSAN, cliquez ici
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Le droit sous le règne d'intelligence artificielle, Essai, cliquez ici
Un peu étonné que cet essai ait été téléchargé près de 5 000 fois en 18 mois, alors qu'il est difficile à lire.
Un peu étonné que cet essai ait été téléchargé près de 5 000 fois en 18 mois, alors qu'il est difficile à lire.
Promotion d'un ouvrage de synthèse sur le droit du numérique !