hervecausse

L'amour dure trois ans



L'amour dure trois ans


Je l'ai lu, il me souvient
J'ai compris
Les garçons n'aiment pas l'amour
Ils l'aiment comme une bière
Une soirée chaude
Une balade d'un jour
Pas plus
Ils ne savent donc pas
Que l'amour dure trois ans
Pas plus
Je l'ai lu
Et puis tu me l'as dit
L'amour dure trois ans

Dans ton regard champagne
Tout de suite j'ai cherché
Le premier jour
Le premier jour pour moi
Le premier jour pour toi
J'hésite encore et pour une bonne période
Mais le délai court
Oui je crois que le délai court encore
Il court encore dans le temps
Le temps qui court contre moi
Trois ans est un fatal idéal
Fatal, mais idéal.

Je te bénis de divines grâces
Je te remercie de ta grâce
Qui me donne le dernier amour
Celui qui ne se consume pas
Aux flammes ravageuses d'un autre
Oui je signe pour trois ans
Ou pour deux ou même un seul
Pour ce cœur vrai
Non pour ton corps
Pour ta présence
Pour ton intelligence
Pour ce fil d’indolence
Ton indulgence peut-être

Cette fois, viens, tiens
Je te retiens
Pour te dire
Le sel du sel
La lumière des soleils
Les étoiles des étoiles
Le mouillé de l'eau
Le bleu de la mer
L'horizon de l'horizon

Pour t'apprendre
Je vais t'apprendre
Les folies de la folie
Les beautés de la beauté
Le rien du tout...
Et le tout du rien
L'amour de l'amour
Le sexe du sexe
Le corps du corps
Le cœur du cœur

Mais surtout
Je te montrerai
Le cœur absolu
Où tout sera pour toi
Tant je suis déjà en toi
Et pour tes yeux que j'aime à l'infinité
Je vais dresser
Dans une véritable violence
Dans un grand vol de l'esprit
Le point du point
L'idée de l'idée
L'esprit de l'esprit
La pensée de la pensée
Et au milieu surgira
Il me faut te montrer ça
Qui coule comme une divinité
Remplie de toutes les sensibilités
L'invisible cours de la créativité
Qui, elle, en finit avec le fini
Forgeant l'infinité de l’infini

Je vais t’apprendre
Je vais aussi te rendre
L’éternel que tu m’as donné
Toi, le dernier amour
Tu as fixé la mort de la mort
Toi, mon dernier amour
Tu m’as donné l’impossible
L’inattendu impossible
Tu as vidé la peur de la peur
Et le malheur du bonheur
Tu claques et refermes sur toi
Les lourdes portes de mon cœur
Où s’enferment tes douces pensées
Pour y résonner à jamais
Dans ton exclusive beauté .

Tu signes ainsi la mort de la mort
Car les échos de mon cœur
Vont à jamais battre de ta sensibilité
Dans les fins fonds de l’infinité
Tu es mon éternité.





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