Plaquettes épaisses et designées, moquettes impeccables, bureaux luxueux, personnels et contacts de choix et de qualité... la Banque Privée s'accommode des facilités que tout client perçoit et comprend. Voilà la "Banque de 1re classe", la first !
Malgré ce, l'idée de de Banque Privée n'a aucune réalité juridique, elle n'est pas un concept juridique ; pire, on peut penser que l'expression cache les services juridiques qui existent et s'appliquent - ce que déjà fait la seule idée, vieillie, de "Droit bancaire". Qui s'appliquent concrètement, tous les jours dans les documents à remplir par l'entreprise (avec ses employés, avec se clients, avec ses partenaires, fournisseurs, avec les administrations...).
Le manque de rigueur règne dans l'enthousiasme légers des réseaux professionnels aussi creux que tentaculaires. Les monstres sacrés de ce vocabulaire sont nombreux. Les mots courants et creux envahissent TV et radios : "néobanque", "levée de fonds", "gestion de fortune", et donc aussi "banque privée"...
Ces emplois sans rigueur sont parfois portés par les institutions chargées d'appliquer la loi et parfois même d'élaborer des normes juridiques. Et voilà que s'emploient des termes qui n'ont aucune définition : le droit devient un brouillard épais.
Ces pratiques sont désastreuses pour les esprits en formation.
En cours, en TD, en séminaire, on leur apprend les bons mots, les expressions utiles et consacrées, et mille voix passent derrière pour tout déformer et tout embrouiller ! Les étudiants le payent cher en examens, contrôles ou concours... Comme ils payent cher l'ambiance sans aucune rigueur qui consiste, en TV ou radio, à ne jamais répondre à la question. Voyez ma note : RALQ (avec la barre de recherche).
Le paradoxe de tout cela, c'est que le monde de l'entreprise, qui parle sans aucune rigueur, vient tous les quatre matins se plaindre des formations universitaires ; mais le plus beau paradoxe, pour le juriste, c'est lorsque le chef d'entreprise qui parle son charabia, sans excuse ou conscience, vient demander la consultation qui, pour lui sauver un dossier souhaitera que vous disiez le... (vrai) sens des mots !
Malgré ce, l'idée de de Banque Privée n'a aucune réalité juridique, elle n'est pas un concept juridique ; pire, on peut penser que l'expression cache les services juridiques qui existent et s'appliquent - ce que déjà fait la seule idée, vieillie, de "Droit bancaire". Qui s'appliquent concrètement, tous les jours dans les documents à remplir par l'entreprise (avec ses employés, avec se clients, avec ses partenaires, fournisseurs, avec les administrations...).
Le manque de rigueur règne dans l'enthousiasme légers des réseaux professionnels aussi creux que tentaculaires. Les monstres sacrés de ce vocabulaire sont nombreux. Les mots courants et creux envahissent TV et radios : "néobanque", "levée de fonds", "gestion de fortune", et donc aussi "banque privée"...
Ces emplois sans rigueur sont parfois portés par les institutions chargées d'appliquer la loi et parfois même d'élaborer des normes juridiques. Et voilà que s'emploient des termes qui n'ont aucune définition : le droit devient un brouillard épais.
Ces pratiques sont désastreuses pour les esprits en formation.
En cours, en TD, en séminaire, on leur apprend les bons mots, les expressions utiles et consacrées, et mille voix passent derrière pour tout déformer et tout embrouiller ! Les étudiants le payent cher en examens, contrôles ou concours... Comme ils payent cher l'ambiance sans aucune rigueur qui consiste, en TV ou radio, à ne jamais répondre à la question. Voyez ma note : RALQ (avec la barre de recherche).
Le paradoxe de tout cela, c'est que le monde de l'entreprise, qui parle sans aucune rigueur, vient tous les quatre matins se plaindre des formations universitaires ; mais le plus beau paradoxe, pour le juriste, c'est lorsque le chef d'entreprise qui parle son charabia, sans excuse ou conscience, vient demander la consultation qui, pour lui sauver un dossier souhaitera que vous disiez le... (vrai) sens des mots !