hervecausse

La ville vide.



Les voies dégagées
Les boulevards qui murmurent parfois
Les avenues presque nues
Les rues dans le silence
Tachées des lumières que rien n'arrête
Tandis que les places gargouillent encore
D'une fontaine sans commerce
Pour les plus feutrées et intimes
Ou de quelques terrasses où se prélassent
Des clients plus clairsemés que d'ordinaire
Et manifestement de repos

Les villes vides vivent de flux légers
Plus simples et plus harmonieux
Calmées par une sorte de main de Dieu
Semblant les couvrir de sagesse et silence
Et où tout moins vite avance

Tous les murs se reposent des vents
Que les humains agités provoquent
En courant à la mode des âmes perdues

Les fartiers n'obstruent plus les voies
D'immondes charges posées sur les chaussées
Qui semblent voyez vivre libérées

Les trottoirs font silence ou presque
Jouisseurs profonds et discrets
Des pas rares de rares piétons

Tout est alors à l'équilibre
Rendu à une sorte de respect des lieux
Et des choses qui les occupent mieux

Les villes vides respirent enfin.

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