hervecausse

Le temps des sujets... à poser, puis à composer...



Le temps des sujets est marqué par l'automne pesant ou le printemps léger. Il invite à trouver de bons sujets. Ni trop faciles, ni trop difficiles. Ni trop classiques, ni excentriques. On cherche.

On peut aussi ne pas chercher, poser le sujet en une seconde, et il n'est pas dit que de se décharger sur l'intuition soit la plus mauvaise méthode.

Cependant, on s'interroge assez souvent, on prend du temps, le temps, le temps des sujets, sachant que l'équilibre du sujet peut résider dans deux sujets ! Un sujet un peu classique et un autre un peu plus original. Un sujet ordinaire voire facile, un sujet un peu plus retord.

L'actualité ne sert plus aujourd'hui d'inspiratrice, tout thème ou presque se retrouve dans l'actualité d'un trimestre. Tout est d'actualité ou dans l'actualité !

Le thème trouvé se heurte parfois à sa formulation.

La formulation, originale pour orienter, pas trop pour ne pas désorienter, sans permettre le travers de la transformation du sujet (cliquez ici)

Celui qui massacre le sujet sera bien mal pardonné quand le sujet a été "pensé", ajusté et calibré. Le correcteur sera frustré.

Le sujet doit aussi coller au cours, à sa tonalité, à son sens général, à ses cas particuliers, à son ampleur comme à sa petitesse. A ses dimensions théoriques comme à ses dimensions pratiques. A ses dimensions sociologiques, économiques ou politiques.

Au fond, le sujet évoque le sur-mesure et le cousu main, le geste particulier quand, malheureusement, les ouvrages qui font dans la méthode et la préparation, mais pas dans la méthode des bouquins, proposent des produits de l'industrie éditoriale. Des sujets réputés convenir à toute classe ou amphithéâtre.

Le sujet est ce vêtement qui doit aller à tout étudiant impliqué.

Pour cela, il ne manquera pas de le recopier en tête de son devoir sans supprimer un mot, ou en ajouter un ou y introduire une faute ! Le recopier non pour le sanctifier, mais juste pour le respecter et le bien avoir en tête. Oui, en tête.

Et surtout bien commencer dans le sujet.

Bien le respecter imposera de dire (et commenter), sauf cas pratique ou dissertation, quel est ce texte à commenter. Quelle est son origine (livre, date, auteur, contexte). Des lignes de Cicéron ne posent pas le même problème qu'un paragraphe de Planiol, un paragraphe de Carbonnier importune moins le positiviste que celui de Portalis.

Le même travail s'impose pour le commentaire de décision (de justice, de régulateur, d'arbitrage...) ou de source normative (loi, décret...).

Allez, au travail. Interrogez-vous vous-mêmes. S'inventer ses sujets est un bon exercice pour l'étudiant !

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