SWIFT : quand la Guerre et l'UE mettent le Système au centre du monde ! Un brin de Droit du numérique...

Il est doux, et triste, de ne plus combattre un peu isolé pour l'étude du système et sa mise en valeur. L'UE s'y met. Le grand texte européen sur l'IA régit les "systèmes d'IA". Et désormais l'UE, au son de la guerre de la Russie en Ukraine, sanctionne les entreprises russes en les excluant de SWIFT.

SWIFT est l'un des piliers qui a fondé le droit bancaire et financier moderne, en inspirant des rapports dématérialisés voulus sûrs, en préparant l'idée de "tout dématérialiser" dans la finance. Via la numérisation qu'assure l'informatique, le résultat est, pour le juriste, le Droit du numérique.

SWIFT est un système, la société SWIFT (Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) a été créée pour créer / gérer le système. Je sais que Wikipédia sera votre première source. J'ai vérifié, il n'y a priori pas de thèse sur SWIFT ou sur la problématique de tels systèmes (sa nature imposerait de longs développements techniques).

Ainsi, les deux grands sujets qui agitent actuellement la planète, l'IA et la blockchain, sont des systèmes. En général, en théorie juridique, et en droit positif. Mais le désintérêt préside. Le sujet est il est vrai inconvenant pour le juriste tant il est disruptif.

SWIFT est un système spécial. Son approche en est d'autant plus difficile (si l'on veut mettre en perspective ou prospective le jeu des Etats et grandes entreprises). C'est un objet-monde, notion dégagée par Michel Serres. Nous l'avons un peu travaillée pour publier, prochainement, sur l'IA, et surtout pour déverrouiller la méthode et ouvrir les champs disciplinaires. Car le système peut être un peu rien, petit, ou mondial...

Voilà une note qui ne dit pas grand chose. A suivre.


EN PJ mon vieil article de 2011 sur les systèmes, attention c'est technique, c'est du droit.

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